Peut-on tout pardonner?

On ne choisit pas sa famille, quand aux amis qu'on se fait, ils sont souvent l'objet utopique d'une relation pleine d'espoirs, histoire de rattraper nos loupés familiaux. Ma famille, je ne l'ai pas choisie, alors je vais m'en créer une autre, une qui me conviendra, qui m'acceptera tel que je suis...

Parfois on se crée un monde, avec des personnes qui nous apprécient vraiment, mais malgré ça, un vide persiste. On ne choisit pas sa famille, et on ne la remplace pas...

Alors pardonner à un être qui a le même sang qui coule dans ses veines? Histoire que les histoires de famille se calment? Ou histoire de se sentir en paix avec soi-même et son "sang"?

Moi j'ai choisi de vivre en harmonie, je n'aime pas la guerre. Le mal qu'on m'a fait avec le temps se ternit, se jaunit. Lorsque j'y pense, j'ai un pincement au coeur, alors qu'avant j'avais envie de tout casser.

J'aime face à certains visages usés par les années ou les soucis dont j'avais évité pendant longtemps croiser le regard; afficher une sérénité face à moi. Être en paix avec soi-même, c'est apprendre qu'on ne peut oublier certains faits (surtout lorsqu'ils sont très graves), mais surtout apprendre à vivre avec, les accepter comme faisant partie de notre histoire; savoir que quelque part, sans eux, on ne serait pas ce qu'on est aujourd'hui.

Sachant cela, une prise de conscience s'impose: la moindre saute d'humeur, le moindre "pétage de plomb", une crise de nerfs, une perte de self-control; peut provoquer un séisme dévastateur dans la vie de ceux se retrouvant face à nous et laisser des dommages irréparables.

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Rien n'excuse la violence, RIEN.

Mais faut-il excuser les auteurs lorsqu'on les aime?

A vous: